Pistolet d’alarme Kimar PK4 - 9 mm PAK

Comment optimiser son pistolet d’alarme 

Un pistolet de défense tirant des balles à blanc, calibre 9mm PAK en l’occurrence, ne représente pas en tant que tel une bien grande menace pour un attaquant décidé. Il est donc très important d’en optimiser l’usage pour un résultat la plupart du temps décisif, consistant à faire fuir l’adversaire lequel aura un doute sur la réalité de l’arme et préférera laisser tomber s’il n’est pas sûr, car dans cette éventualité, c’est lui qui se sentira en danger ! 

Un pistolet d’alarme doit toujours être sorti et manipulé dans l’urgence. Il doit effrayer, effaroucher l’assaillant de façon à le faire déguerpir le plus vite possible et vous devrez toujours être à l’initiative sans lui laisser le temps de réfléchir. Ce sont les impressions qu’il va ressentir qui contribueront à le faire fuir.

Et en tout premier lieu, c’est la crédibilité visuelle de votre pistolet d’alarme que vous aurez brandi d’un seul coup, brutalement (l’effet de surprise…). Il doit impérativement ressembler s’y méprendre à l’arme de référence, toujours légendaire, ici le BERETTA PK4 plutôt qu’à un jouet ou à une arme de pacotille, cela ne marcherait pas. Le constructeur KIMAR réalise ici une superbe réplique de ce pistolet connu de tous les amateurs, c’est bluffant !

Un tir de sommation en l’air, immédiat, sans prévenir, apportera pas moins de trois avantages : la surprise générée par le coup tiré, la proximité du tir avec le visage de l’individu, qui sentira la chaleur de la flamme que dégage le canon de type front rising, et recevra des particules de poudre et de plastique projetés. Bien sûr il va imaginer que la balle est partie en l’air et que la prochaine pourrait bien être pour lui. Enfin, l’énorme bruit de la détonation va l’étourdir (130 décibels c’est beaucoup) tout en attirant l’attention d’un éventuel voisinage susceptible d’intervenir ou au minimum de donner l’alerte. Toutes ces actions, bien menées, doivent l’inciter à décamper.

Une bonne préparation de votre BERETTA PK4 consiste à remplir le chargeur en panachant les balles à blanc avec les balles aux gaz (CS ou poivre OC, à votre choix). Disposant de 8 cartouches de 9 mm PAK au maximum, nous vous conseillons d’en mettre 6 au fond du support, les 2 dernières seront des balles à blanc et seront donc tirées en premier. Ainsi vous tirerez 1 ou 2 tirs de sommations (éventuellement rapprochés) et si le voyou persiste, envoyez lui des gaz lacrymogènes en plein visage à une distance idéale de 1 à 2 mètres maximum. Vous pourrez répéter plusieurs fois ce type de tir mais cela devrait suffire d’une part et vous pourriez vous incommoder vous-même avec les gaz en multipliant les tirs d’autre part.

Un « p’tit conseil » en passant : lorsque vous remplirez le chargeur, l’erreur n’est pas rare, il vous faudra bien penser à présenter les balles l’amorce tournée vers l’arrière, vers le percuteur.

Présentation 

Parlons un peu maintenant du pistolet PK4 lui-même. Comme déjà dit, il est le pendant du vrai, en version alarme, et sa fabrication est d'une qualité irréprochable. Il est très élégant avec sa glissière chromée, sa carcasse et sa poignée noires, le tout en matériau composite très solide pour un poids raisonnable de 863 grammes.

La poignée présente une forme ergonomique très bien faite pour une bonne prise en main, et ses structures en pointe diamant assurent un grip de bon aloi. L’élégance d’un pistolet d’alarme n’en fera jamais une arme plus redoutable pour autant, mais une belle arme, c’est plaisant, valorisant et si vous ne la portez pas toujours sur vous, ce qui est probable, elle sera du plus bel effet dans une vitrine.

Manipulation 

Rien que de très classique pour faire fonctionner le pistolet, après remplissage du chargeur de 8 cartouches aux fonctions de votre choix, enclenchez-le dans son logement jusqu’au clic de fermeture. On éjecte le chargeur une fois vide à l’aide du bouton dédié, sur la droite de la poignée. Ensuite, amorcez le chambrage de la première balle en tirant en arrière la glissière chromée et pour la faire revenir en place, retirez l’arrêt de glissière.

Sachant qu’une balle est dans la chambre, n’oubliez jamais de mettre en place la sécurité matérialisée par un basculeur ambidextre au début de la glissière juste au-dessus de la poignée.

Que vous soyez gaucher ou droitier, elle sera toujours placée sous votre pouce levé, sans avoir à la chercher. Ensuite, après le premier tir, le pistolet étant semi-automatique, chaque appui sur la détente déclenchera le coup de feu.